Par Rochelle Jones
Décrit comme l’un des pays les moins développés et les moins sûrs d’Amérique centrale, le Honduras est une terre où cohabitent les inégalités les plus scandaleuses dans la répartition des richesses, la corruption et la violence systémique. Depuis le coup d’État survenu en juin 2009, ayant renversé avec l’appui des militaires le Président Manuel Zelaya Rosales, l’impunité est devenue un problème grave dans un contexte d’usage excessif de la force à l’encontre de la dissidence civile, de menaces et d’attaques perpétrées contre les défenseur-e-s des droits humains et les journalistes.