et
appel international
à la solidarité !
Par Libres Amériques
Après plus d'un mois d’occupation, au siège de l’Unicef à Santiago des femmes mapuches se sont mises en grève de la faim depuis le 25 août 2012. Une des grèvistes s’est plainte de fort maux de têtes suite à son refus d’absorber tout aliment non liquide. Suite au jugement intervenu contre Daniel Levinao et Paulino Levipan les condamnant à onze ferme de prison ferme, les deux jeunes avaient annoncé depuis le 13 aôut leur intention de se mettre en grève de la faim, ils ont été rejoint le 27 août par trois autres Prisonniers Politiques Mapuches. Face à l’injustice du Chili, les 5 Prisonniers Politiques mapuches en grève de la faim, nous font connaître leurs réclamations.
Les prisonniers politiques de la communauté Wente Winkul
Mapu du Lof Chekenco :
- Paulino Levipan Coyán,
- Daniel Levinao Montoya,
- Héctor Ricardo Nahuelqueo,
- Rodrigo Montoya Melinao
- Eric Montoya-Montoya (porte-parole)
Nous souhaitons communiquer à l’opinion publique nationale et
internationale, ce qui suit :
Aujourd’hui, le mercredi 29 août 2012 est le troisième jour
accompli de notre grève de la faim. Nous manifestons avec force notre
mécontentement face à l’injustice ayant condamnée nos frères Daniel Levinao et
Paulino Levipan, ce que nous considérons comme un jugement discriminatoire, raciste et politique, avec lequel l’Etat cherche à
manœuvrer pour la récupération de notre territoire et empêcher notre juste
lutte.
Nous comme prisonniers politiques Mapuches continueront en
résistant et en luttant contre
l’oppression et l’inhumanité du système capitaliste, contre ceux qui
veulent usurper le territoire (ancestral des mapuches), et nous irons jusqu’aux
dernières limites pour obtenir justice et vérité pour notre cause et avec elle
notre innocence.
Pour cela, nous demandons :
1 – l’annulation du jugement de Paulino Levipan et
Daniel Levinao.
2 – l’application de la Convention 169 de l’OIT et
conventions internationales souscrites par le
Chili.
3 – la fin des témoignages protégés dans les affaires
touchant les Mapuches.
4 – Nous ne voulons plus de violation au sein des
communautés Mapuches et demandons à ce qu’il soit mis fin immédiatement à la
violence policière exercée sur des enfants, les femmes et des personnes âgées.
Nous voulons la démilitarisation du territoire Mapuche (Région d’Araucanie au
Chili)
5 – Liberté pour tous les Prisonniers Politiques Mapuches.
Nous faisons un appel à toutes les communautés Mapuche, à
tous les peuples amis, aux personnes conscientes, aux organisation sociales et
des droits de l’Homme aussi bien nationales, qu’internationales, pour qu’ils
appuient notre juste cause.
C’est pourquoi, ni l’emprisonnement, ni la mort n’arrêtera
notre lutte pour la liberté et le territoire de notre peuple, la Nation
Mapuche.
Longue vie au Peuple Mapuche et sa résistance de plusieurs
siècles.
Marrichiweu !
Source du communiqué : Werken.cl