Grève de la Faim
à Santiago du Chili,
des occupantes
de l'UNICEF
Par Werken.cl - Traduction de Libres Amériques
Après 30 jours d’occupation du siège de l’UNICEF à Santiago,
ses occupantes engagent une grève de la faim et font appel à l’Organisation des
Nations Unies. Les femmes Mapuches occupant depuis 30 jours, le siège de
l'Unicef à Santiago du Chili, elles initient une grève de la faim. Le motif qui
les a amené à prendre cette mesure extrême est le refus de l'état chilien de
dialoguer et la criminalisation des différentes revendications territoriales
des communautés
Et, elles ont aussi fait part de la condamnation injuste du
Werken Mapuche Mijael Carbone Queipul appartenant à la communauté de Temucuicui
(Région d’Araucanie).
Au moyen d'un communiqué public arrivé à WERKEN Chile, les
occupantes Mapuches font appel à tout le peuple Mapuche à se mobiliser et de ne
pas faire silence sur cette nouvelle injustice contre leurs territoires et
leurs droits.
Aussi, elles exigent des Nations Unies, qu’elles remplissent leurs rôles, afin de promouvoir, de protéger et de défendre les droits du peuple Mapuche.
Aussi, elles exigent des Nations Unies, qu’elles remplissent leurs rôles, afin de promouvoir, de protéger et de défendre les droits du peuple Mapuche.
Communiqué public à l’opinion nationale et internationale
Aujourd’hui à 30 jours d’occupation de l’Unicef , organisme
des Nations Unies (ONU) nous voulons faire connaître l’indolence de cet
organisme, face aux urgences et besoins du peuple Mapuche.
Nous n’avons rien cédé quant à nos exigences à l’adresse de l’ONU, sachant que l’Etat chilien nous mène une guerre inégale, utilisant des armes contres des enfants, des personnes âgées et des femmes Mapuches.
Nous n’avons rien cédé quant à nos exigences à l’adresse de l’ONU, sachant que l’Etat chilien nous mène une guerre inégale, utilisant des armes contres des enfants, des personnes âgées et des femmes Mapuches.
C’est pour ces raisons que nous avons décidées d’assumer une Grève de la Faim au sein
des bâtiments dépendant de l’ONU, puisque l'état a criminalisé notre lutte, en
disant que nous sommes terroristes. Aujourd'hui, il nous reste seulement, la
dignité d'un peuple qui résiste.
Et nos seules armes sont les voix qu'ils veulent faire taire, comme celle de notre Werken Mijaél Carbone Keipul.
Cela renforce notre conviction par laquelle, nous plaçons notre corps comme bouclier, pour pouvoir empêcher la répression démesurée et vaine de notre territoire.
Et nos seules armes sont les voix qu'ils veulent faire taire, comme celle de notre Werken Mijaél Carbone Keipul.
Cela renforce notre conviction par laquelle, nous plaçons notre corps comme bouclier, pour pouvoir empêcher la répression démesurée et vaine de notre territoire.
Nous faisons appel tous nos frères, à se mobiliser pour ne
pas faire silence sur cette nouvelle injustice contre notre territoire.
Et nous exigeons des Nations Unies,
qu’elles remplissent leurs rôles, afin de promouvoir, de protéger et de
défendre les droits du peuple Mapuche.
Mewlen Huenchü – Werken ou Porte-parole de l'Alliance
Territoriale Mapuche
Source : WERKEN.cl