samedi 25 août 2012

Chili, femmes Mapuches en grève de la faim à Santiago

Grève de la Faim 
à Santiago du Chili, 
des occupantes 
de l'UNICEF




Par Werken.cl - Traduction de Libres Amériques

Après 30 jours d’occupation du siège de l’UNICEF à Santiago, ses occupantes engagent une grève de la faim et font appel à l’Organisation des Nations UniesLes femmes Mapuches occupant depuis 30 jours, le siège de l'Unicef à Santiago du Chili, elles initient une grève de la faim. Le motif qui les a amené à prendre cette mesure extrême est le refus de l'état chilien de dialoguer et la criminalisation des différentes revendications territoriales des communautés

Et, elles ont aussi fait part de la condamnation injuste du Werken Mapuche Mijael Carbone Queipul appartenant à la communauté de Temucuicui (Région d’Araucanie).

Au moyen d'un communiqué public arrivé à WERKEN Chile, les occupantes Mapuches font appel à tout le peuple Mapuche à se mobiliser et de ne pas faire silence sur cette nouvelle injustice contre leurs territoires et leurs droits. 

Aussi, elles exigent des Nations Unies, qu’elles remplissent leurs rôles, afin de promouvoir, de protéger et de défendre les droits du peuple Mapuche.

Communiqué public à l’opinion nationale et internationale

Aujourd’hui à 30 jours d’occupation de l’Unicef , organisme des Nations Unies (ONU) nous voulons faire connaître l’indolence de cet organisme, face aux urgences et besoins du peuple Mapuche. 

Nous n’avons rien cédé quant à nos exigences à l’adresse de l’ONU, sachant que l’Etat chilien nous mène une guerre inégale, utilisant des armes contres des enfants, des personnes âgées et des femmes Mapuches.

C’est pour ces raisons que nous avons décidées  d’assumer une Grève de la Faim au sein des bâtiments dépendant de l’ONU, puisque l'état a criminalisé notre lutte, en disant que nous sommes terroristes. Aujourd'hui, il nous reste seulement, la dignité d'un peuple qui résiste. 

Et nos seules armes sont les voix qu'ils veulent faire taire, comme celle de notre Werken Mijaél Carbone Keipul. 

Cela renforce notre conviction par laquelle, nous plaçons notre corps comme bouclier, pour pouvoir empêcher la répression démesurée et vaine de notre territoire.

Nous faisons appel tous nos frères, à se mobiliser pour ne pas faire silence sur cette nouvelle injustice contre notre territoire.

Et nous exigeons des Nations Unies, qu’elles remplissent leurs rôles, afin de promouvoir, de protéger et de défendre les droits du peuple Mapuche.

Mewlen Huenchü – Werken ou Porte-parole de l'Alliance Territoriale Mapuche 


Source :  WERKEN.cl