par une révolte
des étudiants
Par Elisa Moreno Gili - Traduction de Henri Dumoulin
Les étudiants chiliens paralysent le fonctionnement scolaire dans le pays pour réclamer la transformation de la loi générale de l'éducation (LGE), la modification de la loi organique et surtout la gratuité de l'enseignement supérieur. Le Chili, pays pionnier en matière de journalisme citoyen en Amérique latine avec Atina Chile (1), se mobilise pour diffuser sur Internet tous les mouvements sociaux qui surgissent sur le problème de l'éducation. Periodismo Ciudadano (2) a pu rencontrer un des créateurs de ces pages : Pablo Loyola de Chile Movilizado. (3 vidéos en ligne sur le mouvement social et étudiant et la répression policière).
22 collèges électoraux ont fonctionné pendant les élections primaires du 30 juin 2013. "Les ateliers mis en place par Michelle Bachelet n'ont pas porté de fruits, les étudiants ne veulent plus y être présents car ceux-ci ne ferait que laminer le mouvement ”, affirme Pablo Loyola. Twitter et Facebook sont inondés de commentaires d'étudiants en colère dénonçant l'impossibilité de se payer une éducation publique.
Le président Piñera a promis le paiement d'une prime pour la réussite scolaire.
Pablo Loyola, qui a été également président du centre des étudiants en géographie de l'université catholique pontificale de Valparaíso en 2007 et 2008, assure que “Piñera discute sur un tas de ressources et bonifications diverses qui restent marginales”, ce qui fait que la réforme annoncée par le président ne risque pas d'apaiser les esprits dans le monde étudiant .
Internet s'est transformé ces derniers jours en un essaim de commentaires et notes des protagonistes de cette révolte.
Des étudiants, et des membres de la communauté professorale et des centres culturels n'hésitent pas à partager leurs sentiments sur le Web. Mais cet outil s'est converti une nouvelle fois en chambre des requêtes.
Internet s'est transformé ces derniers jours en un essaim de commentaires et notes des protagonistes de cette révolte.
Des étudiants, et des membres de la communauté professorale et des centres culturels n'hésitent pas à partager leurs sentiments sur le Web. Mais cet outil s'est converti une nouvelle fois en chambre des requêtes.
Des images publiées sur YouTube illustrent l'attitude agressive des carabiniers et des forces de sécurité :
Chile Movilizado informe sur ces excès et sur l'actualité des centres scolaires occupés ou en grève, ainsi que les futures actions du mouvement. “Chile Movilizado” est un outil de géolocalisation qui permet de diffuser l'information de manière simple et instantanée.
Il est constitué de “tous les groupes et mouvements sociaux qui se mobilisent actuellement”.
Ses administrateurs se chargent de filtrer l'information au travers de mots-clés comme #movimientoestudiantil, #toma ou #movilización, et de la vérifier en partant des annonces publiées sur Internet et des listes de la CONFECH (3 - Confédération des Etudiants du Chili)) pour informer sur le lycées et universités impliquées dans le mouvement.
Pablo Loyola (sur la vidéo) souligne l'importance de compléter les informations avec “un autre type de format” en se référant à des supports audiovisuels comme la photographie, mais rappelle aussi qu'avant tout, l'information doit être exacte.
Notes :
(1) ATINA CHILE : CLIQUEZ ICI !
Ce billet le premier d'une série sur la révolte des étudiants chiliens. Le billet original a été publié sur le blog Periodismo Ciudadano (Journalisme citoyen)
Manifestation Nationale du 11 juillet 2013
à Santiago du Chili (en espagnol)
Par OPAL TV - Chile press !
à Santiago du Chili (en espagnol)
Par OPAL TV - Chile press !
Depuis plus d'une année OPAL TV couvre les événements sociaux qui se déroule à Santiago du Chili. Un travail remarquable qu'il importe de faire connaître... Un journalisme citoyen de très grande qualité en image et son présent sur Dailymotion et You Tube. (Note de Libres Amériques)
Source d'origine : GLOBAL VOICES
