Découverte
de fabuleux trésors
de l'Empire Wari au Pérou
Par Wilfredo Sandoval Bayona et photos de Juan Ponce Valenzuela– notes et traduction de Libres Amériques
Un trousseau funéraire de 1200 objets d’or, d’argent et de
céramique a été découvert dans des tombes de la civilisation Wari. C’est une grande découverte qui a été révélée à la presse
péruvienne, il y a quelques jours. Trois sépultures d’importantes dignitaires
femmes datant de 1200 ont été mises à jour par des chercheurs polonais et
péruviens. Le secret a été bien tenu, tant la crainte du pillage est forte et
l’objet d’un marché de contrebande important au Pérou. C’est une excellente
nouvelle sur le plan archéologique et de l’histoire, la civilisation Wari (ou
Huari) antérieure à la civilisation Inca va pouvoir apporter des informations
précieuses sur son mode de vie. Cette civilisation se situe entre le V° et XII°
siècle (après J-C) et elle dominera une partie du Pérou, sans que nous en
sachions vraiment beaucoup sur les ou l'empire des Waris.
La chambre funéraire a été découverte par un groupe
d’archéologues polonais dans une enceinte de l’empire Wari (en mauve sur la carte ci-contre) près de la ville de
Huarmey au Pérou, à plus de quatre heures de Lima. Pour arriver à la chambre,
les archéologues polonais, Milosz Giersz et Patrycja Przadka-Giersz ont dû
extraire une épaisse couche de graviers qui protégeaient les ballots de 63
corps, entre autres 57 personnages de la noblesse. Les profanateurs de tombes
n’ont jamais rien pu y faire. Ingénieusement
les serviteurs des maîtres Waris les protégèrent de 33 tonnes de graviers et les
sépultures restèrent ainsi intactes pendant 1200 ans.
Depuis deux ans, un groupe de chercheurs polonais avait
commencé à dévoiler le secret que cachait une chambre funéraire de la
civilisation Wari, avec ce qu'ils purent résoudre par divers interrogateurs
(hypothèses) sur l'influence que connu cet empire durant la période de l’« Horizonte Medio » sur de grandes civilisations comme la Mochica et
les autres de la côte nord.
Milosz Giersz, directeur du projet archéologique, et son
épouse Patrycja Przadka-Giersz de l’Université de Varsovie, ainsi que ses
collègues péruviens, Krzysztof Makowski et Roberto Pimentel de l’Université
Catholique Pontificia du Perou, en octobre de 2010, ils avaient déjà trouvé
deux contextes funéraires dans l'endroit connu comme « Le Château »,
tout près de Huarmey. A ce moment, ils trouvèrent d'importantes évidences, mais
ils furent déçus parce que les pilleurs avaient sérieusement abîmé les
contextes funéraires, en perdant des informations précieuses.
Leurs dix années d’expérience dans la zone les ont poussés à
continuer à faire des recherches, malgré le fait que les résultats n'avaient
pas été tout à fait satisfaisants. Le 1er septembre 2012, avec
l’appui de l’Université de Varsovie et du Centre National des Sciences de Pologne,
ils décidèrent de creuser entre les décombres qui restaient encore dans la plus
haute partie d'une pyramide échelonnée sur 20 mètres de hauteur, placée à peu
plus d'un kilomètre de la ville.
Inspirés par de minces indices – le brillant rouge des murs de brique crue et sans grande
attente - parce que durant des décennies une grande partie du monument avait
été détruite par les chercheurs illégaux de trésors - les scientifiques se
mirent (alors) à creuser au centre d'une structure de brique crue, que des
archéologues péruviens reconnus croyaient comme appartenant à la culture
Mochica.
Le 28 septembre de la même année, quand ils nettoyèrent les
fosses des pilleurs au milieu des briques crues triangulaires, quelque chose
attira l’attention. Dans la couche des petites pierres (le gravier), au fond
des fosses sont apparues des larves de mouche, la marque indubitable que dans
le fond il existait des matériaux organiques.
Giersz fut complètement surpris et il ordonna le retrait du
gravier qui formait une couche d'à peu près une centaine de centimètres et dont
le poids total a été d'environ 33 tonnes. Pendant que l’on retirait le matériel
est apparue une massue en bois de plus d'un mètre de longueur avec des
incrustations en cuivre, au centre de ce qui a résulté être une chambre
mortuaire de valeur singulière et en richesse d'offrandes.
Au-dessous du monceau de gravier, les enquêteurs ont trouvé
six squelettes humains qui avaient été placés sur les ballots funéraires des
femmes, le mode d’offrandes pour les dignitaires de la lignée Wari.
Des femmes de l’élite
Une semaine après s’est produit une série d’événement qui
n'était pas dans les plans de l'équipe de scientifiques. Après avoir retiré les
sept offrandes humaines, la chambre est apparue une chambre funéraire contenant
un trousseau très riche et sans précédent dans la culture péruvienne. Ils
étaient en face d'une grande découverte, dans laquelle ils avaient eu à
travailler en secret pour éviter la présence maligne des profanateurs.
Après un mois minutieux de contrôle photographique, de
dessin et d'analyse des squelettes, le bio-archéologue du projet a confirmé que
dans la chambre funéraire (de 4,50 mètres de longueur, 3,50 de largeur et 1,50
de profondeur) avait enseveli les ballots avec 57 personnages assis. Comme il
est de coutume dans la Sierra.
Trois petites tombes se trouvaient dans la partie au nord de
la même chambre, pouvant correspondre à des reines ou à des princesses Waris.
Dans toutes les tombes ont été découvert des trousseaux avec des bijoux d’une
valeur culturelle incalculable,
mais celle du centre hébergerait une dame de plus grande importance que
les 2 autres.
Les trois dames étaient peut-être des épouses principales, ayant été ensevelies par d'autres nobles dames, peut-être des épouses secondaires ou appartenant la cour ?
Les trois dames étaient peut-être des épouses principales, ayant été ensevelies par d'autres nobles dames, peut-être des épouses secondaires ou appartenant la cour ?
Source Wikipedia en espagnol sur la civilisation Huari ou
Wari, cliquez ici !
Source : articles et photos du journal El Comercio (Pérou)