Par Libres Amériques
Jaime Mestizo Pito était un dignitaire important et reconnu
de la Réserve de las Huellas, il était à la fois un représentant de sa
communauté, mais aussi un élu. Les communautés autochtones du nord du Cauca ont condamné cet
acte criminel et contre l’élimination des savoirs ancestraux. Une fois de plus, c’est un responsable Amérindien qui a été
assassiné de sang-froid en Colombie.
Depuis le début de l’année 2012, c’est presque une
soixantaine d’amérindiens qui ont perdu la vie dans des circonstances tragiques
et jamais élucidées.
Le 14 septembre 2012, dans la matinée, dans la réserve de
Toez dans le nord du département du Cauca, quand JAIME MESTIZO PITO, ce jour-là
va pour remplir ses devoirs, il se rend à une réunion concernant la défense du
territoire, et plus particulièrement la question des mines et de l’eau et de la
Terre Mère.
Mais avant qu’il n’ait fini son trajet, deux hommes
l’attendent, l’un s’approche et lui tire trois balles dans le thorax.
Sur place, la réaction sera immédiate et l’on cherchera sous la vigilance des Gardes Autochtones de Toez et de las Huellas à mettre la main ou arrêter les tueurs.
Sur place, la réaction sera immédiate et l’on cherchera sous la vigilance des Gardes Autochtones de Toez et de las Huellas à mettre la main ou arrêter les tueurs.
Et la présence de l’armée colombienne à 3 kilomètres des
faits n’a aidé en rien à l’arrestation des criminels, malgré la condamnation
qui a suivi du gouvernement.
Jaime Mestizo décèdera des suites de cette
attaque violente, par après son transfert dans une clinique de la ville de
Cali.
Il a été demandé à l’état colombien de lancer une enquête
efficace pour identifier les auteurs du meurtre de Jaime Mestizo Pito, ainsi
que l’assurance pour l’ensemble des communautés du département du Cauca de
connaître une pleine sécurité pour tous ses membres et ses responsables sociaux
et politiques.
Source : CRIC Colombie et Congreso de los Pueblos