Cap-Haïtien sous haute tension…
Contre la vie chère !
Par Alter-Presse Haïti
Climat de tension et de
panique, ce vendredi 21 septembre 2012, au Cap-Haïtien, deuxième ville
du pays à 248 km au nord de la capitale. Les rues sont presque vides à l’approche de la tombée de la nuit du
vendredi 21 au samedi 22 septembre 2012, rapporte la correspondante
d’AlterPresse. A 18.00 locales, chacune et chacun s’évertuaient à
regagner leur domicile, après une journée marquée par une manifestation
hostile à l’actuelle administration politique.
Des citoyennes et citoyens tentaient de s’approvisionner au marché public de la ville (où les petites commerçantes ont débité leurs marchandises, malgré le climat de tension du jour), de peur de ne pas affronter des jours difficiles prochainement.
Après avoir laissé le monument de Vertières et Baryè Boutèy, l’agitation est surtout ressentie dans la zone de Cité Lescot (entrée sud du Cap-Haïtien), d’où sont encore lancés des tessons de bouteilles et des jets de pierres.
Durant la journée du 21 septembre 2012, la zone de Cité Lescot et celle de “lòt bò pon” (pont Hyppolite, au nord de la ville) étaient bloquées par les mouvements de plusieurs milliers de personnes.
A l’appel de plusieurs organisations, les manifestantes et manifestants, de diverses couches sociales, ont entonné des slogans contre l’administration du président Joseph Michel Martelly.
Ils accusent la présidence haïtienne d’encourager la corruption de sa famille, de gaspiller les deniers publics, pendant que le peuple croupit dans la misère.
Munis de “cartes rouges”, en signe de désapprobation de la politique suivie par l’actuelle administration politique et criant “A bas Martelly”, ils promettent de mettre fin au système politique existant présentement en Haïti, auquel ils reprochent divers manquements.
La manifestation publique des habitantes et habitants du Cap-Haïtien a cessé vers 1:00 pm (17:00 gmt) après que la police nationale départementale eut tiré en l’air et envoyé des gaz lacrymogènes.
Entre-temps, les banques commerciales avaient fermé leurs portes depuis 11:00 am (15:00 gmt). Le transport public, à l’intérieur de la ville et vers les autres villes du département du Nord et du département du Nord-Est, fonctionnait au ralenti.
3 femmes blessées par balles dans la soirée du 20 septembre
Les nommées Elsie Louisseul, Chantal Moïse, Marie Dumonvil ont été atteintes par balles, lors de heurts avec la police nationale départementale, dans la soirée du jeudi 20 septembre 2012.
Un policier a été blessé par un tesson de bouteille, tandis que deux autres personnes ont été également blessées (la population de la zone fait état de 3 personnes blessées).
Des bouteilles et des jets de pierres ont été lancés par des manifestants de Chada II (quartier populaire à l’est de la ville du Cap-Haïtien), qui réclamaient de l’approvisionnement régulier en électricité publique.
Une atmosphère tendue régnait également, jeudi soir, à la rue Espagnole, précisément à Cité Lescot.
Jusque dans la matinée du samedi 22 septembre 2012, des pneus usagés enflammés jonchaient la route principale de la ville du Cap-Haïtien, à quelques heures de la manifestation antigouvernementale annoncée par plusieurs organisations.
Des citoyennes et citoyens tentaient de s’approvisionner au marché public de la ville (où les petites commerçantes ont débité leurs marchandises, malgré le climat de tension du jour), de peur de ne pas affronter des jours difficiles prochainement.
Après avoir laissé le monument de Vertières et Baryè Boutèy, l’agitation est surtout ressentie dans la zone de Cité Lescot (entrée sud du Cap-Haïtien), d’où sont encore lancés des tessons de bouteilles et des jets de pierres.
Durant la journée du 21 septembre 2012, la zone de Cité Lescot et celle de “lòt bò pon” (pont Hyppolite, au nord de la ville) étaient bloquées par les mouvements de plusieurs milliers de personnes.
A l’appel de plusieurs organisations, les manifestantes et manifestants, de diverses couches sociales, ont entonné des slogans contre l’administration du président Joseph Michel Martelly.
Ils accusent la présidence haïtienne d’encourager la corruption de sa famille, de gaspiller les deniers publics, pendant que le peuple croupit dans la misère.
Munis de “cartes rouges”, en signe de désapprobation de la politique suivie par l’actuelle administration politique et criant “A bas Martelly”, ils promettent de mettre fin au système politique existant présentement en Haïti, auquel ils reprochent divers manquements.
La manifestation publique des habitantes et habitants du Cap-Haïtien a cessé vers 1:00 pm (17:00 gmt) après que la police nationale départementale eut tiré en l’air et envoyé des gaz lacrymogènes.
Entre-temps, les banques commerciales avaient fermé leurs portes depuis 11:00 am (15:00 gmt). Le transport public, à l’intérieur de la ville et vers les autres villes du département du Nord et du département du Nord-Est, fonctionnait au ralenti.
3 femmes blessées par balles dans la soirée du 20 septembre
Les nommées Elsie Louisseul, Chantal Moïse, Marie Dumonvil ont été atteintes par balles, lors de heurts avec la police nationale départementale, dans la soirée du jeudi 20 septembre 2012.
Un policier a été blessé par un tesson de bouteille, tandis que deux autres personnes ont été également blessées (la population de la zone fait état de 3 personnes blessées).
Des bouteilles et des jets de pierres ont été lancés par des manifestants de Chada II (quartier populaire à l’est de la ville du Cap-Haïtien), qui réclamaient de l’approvisionnement régulier en électricité publique.
Une atmosphère tendue régnait également, jeudi soir, à la rue Espagnole, précisément à Cité Lescot.
Jusque dans la matinée du samedi 22 septembre 2012, des pneus usagés enflammés jonchaient la route principale de la ville du Cap-Haïtien, à quelques heures de la manifestation antigouvernementale annoncée par plusieurs organisations.
Source : articles et crédit photos parus le 22/09/2012