La fin du monde,
c’est pour après-demain
et les Mayas
ne
se marrent pas vraiment !
Par Ivan de la Pampa
Les populations originaires vivant au Chiapas au Mexique et
au Guatemala, c’est-à-dire les mayas d’aujourd’hui, les survivants (peut-on
estimer) ont probablement d’autres chats à fouetter que de se pencher sur la
désinformation organisée d’une culture complexe et millénaire, si l’on se
réfère à leurs ancêtres.
La civilisation Maya jusqu’à nos jours reste en partie
inconnue. Il n’est possible que de se baser, que sur des travaux sérieux et pas
de la poudre aux yeux pour amateur de sensation forte. Au point de négliger ce
qui passe au Guatemala comme violences et arbitraire.
Pauvres habitants de Bugarach qui vont supporter d’ici 2 jours les frapadingues de la planète ou de France. Ce qui incite cette
frénésie devrait nous mener à savoir d’abord que la civilisation Maya s’est
effondrée un peu avant l’an 1000 sur le continent américain.
L’hypothèse la plus classique de ces dernières années tourne autour de la question de l’eau
et de son manque, il aurait entraîné un déclin foudroyant des villes. Les
populations s’en allant des grandes cités et laissant à l’abandon des
constructions, pour certaines monumentales.
Le seul calendrier à distribuer en cette fin d'année...
Qui de plus, des cités étant encore, soit à découvrir, soit
à sortir du passé, et pour des sites aussi nombreux et vaste qu’en Egypte. En
clair, il n’est encore connu que la partie visible de cet iceberg
archéologique.
Il y a de quoi se moquer des différentes interprétations
établies sur une vieille stèle Maya, tout est encore du ressort de l’hypothèse,
vu qu’en l’état, la traduction des écrits Mayas reste encore à venir.
Ce que l’on sait de la stèle en pierre, oui il s’agit bien
d’un calendrier, et encore faut-il rester plus que perplexe sur le caractère
prémonitoire ou sensationnel, que l’on nous livre ou vend ces derniers temps.
Au mieux, il s’agirait d’un changement de cycle, dit-on prometteur, une prise de conscience et non la fin du monde, et qu’en avait à faire du 21 décembre 2012, le scribe Maya qui tailla la pierre en question, c’est une toute autre affaire….
Au mieux, il s’agirait d’un changement de cycle, dit-on prometteur, une prise de conscience et non la fin du monde, et qu’en avait à faire du 21 décembre 2012, le scribe Maya qui tailla la pierre en question, c’est une toute autre affaire….
Raison de plus, pour souligner que les Mayas, les biens
vivants subissent depuis longtemps un sort tragique, de multiples tentatives
d’anéantissement dont un génocide pas si lointain, et surtout pour la très
grande majorité une déculturation voulue et imposée depuis la conquëte du
Nouveau Monde.
Pendant que l’on s’amuse à se faire peur, les exactions et
les crimes continuent au Guatemala
Les populations civiles sont confrontées souvent paysannes
et originaires, et urbaines à la violence des gangs, des milices privées ou
paramilitaires, à des intérêts économiques et le plus souvent trouver l’essentiel
pour se nourrir, et qui peut aussi consister à fuir, s’ils ne sont pas tués, pour le
simple fait de défendre ses droits ou dire non aux violences criminelles.
A ce titre le Guatemala est l’un des pays les plus dangereux
au monde, le Top 5 des pays les plus criminogènes ou le nombre des homicides
est de 45,6 homicides pour 100.000 personne depuis 2006 et en augmentation
depuis le début des années 2000 ou il se situait à 25 (en France le taux est de
1,7). Le taux de criminalité en Corse représentant un havre de paix pour un
Guatémaltèque moyen…
Un monde pas vraiment idéal, ou le paramilitarisme et
intérêts économiques divers viennent plomber le quotidien des populations
Mayas. Loin des fadaises et écrits en tout genre sur un sujet qui requiert
d’être prudent et d’informer sur les causes actuelles.
Nous vous invitons à découvrir ce documentaire (ceci n’est
pas une fiction), en raison de sa violence, il est conseillé à un public jeune
ou sensible de ne pas le regarder !
Un webdocumentaire ARTE
de Miquel Dewever-Plana et Isabelle
Fougère
"ALMA, un enfant de la violence", cliquez ici !
« Alma a appartenu pendant 5 ans à l’un des gangs les
plus violents du Guatemala, pays aujourd’hui décimé par une guerre qui ne dit
pas son nom. Une confession sans fard, les yeux dans les yeux. Un témoignage
unique, dans lequel les mots de la jeune femme ouvrent sur les images de ses souvenirs, du quotidien du Guatemala et de
l’intérieur des gangs. ».