La pauvreté,
la qualité de vie
et le dialogue politique
Par Social Watch (Rapport 2013)
Les résultats obtenus dans la lutte contre la pauvreté, que les
statistiques des revenus attribuent au gouvernement du Venezuela depuis
1999, sont éclipsés par la violence et l'insécurité, qui entravent le
plein exercice des droits à l'éducation, la santé, les loisirs et la
jouissance des espaces publics. Les réformes constitutionnelles et
juridiques depuis 2008 impliquent un nouveau revers après les progrès
des droits fondamentaux dans la première présidence de Hugo Chavez, en
centralisant le pouvoir politique, limitant la participation et les
libertés démocratiques et le pluralisme, et augmentant la militarisation
de la société. En même temps, les autorités insistent sur la
criminalisation de la protestation sociale et les droits de l'Homme.
La baisse significative de la pauvreté commencée pendant les administrations du président Chavez a stagné à son deuxième mandat (2007-2013). La réduction, qui avait été de 16,4% entre 2004 et 2006, n'a été que de 1,8% au cours des quatre prochaines années.
La violence et l'insécurité dans les principales villes du pays ont affecté la qualité de vie de la population, ce qui compromet la jouissance des droits sociaux des secteurs les plus vulnérables.
La réduction des heures de cours du soir dans l'enseignement secondaire et supérieur est aggravée par la démission des enseignants dans les zones à forte criminalité ; en outre, des services de nuit d'urgence du réseau hospitalier national sont fermés et les heures de consultation dans les centres de santé privé sont restreints. En plus, le grand nombre de personnes blessées par des armes à feu fait s'effondrer les unités de soins intensifs.
Par ailleurs, il y a eu une politique de criminalisation de la défense des droits de l'homme qui ne reconnait ni les instances de protection internationale ni les organisations de la société civile qui les utilisent.
Après les élections présidentielles du 14 avril au Venezuela, qui ont montré un pays politiquement divisé en deux parties à peu près égales, Provea et d'autres organisations des droits de l'homme ont fait un appel à un dialogue entre l'opposition et le gouvernement pour fournir une solution pacifique et démocratique à la crise politique.
La polarisation existante au Venezuela est un scénario négatif pour la paix sociale et le respect des droits de l'homme. Le résultat de l'élection est la preuve que le pays est divisé en ce qui concerne le modèle social, économique et politique.
L'accord atteint à l'Assemblée nationale pour établir un dialogue constructif qui permette d'adopter des lois essentielles pour le pays est un progrès significatif. Mais cette attitude de dialogue devrait être étendue à toute la gestion institutionnelle de l'Etat, en reconnaissant les autres et en respectant les dispositions de la Constitution, en particulier les droits de l'Homme qui y sont énoncés.
La baisse significative de la pauvreté commencée pendant les administrations du président Chavez a stagné à son deuxième mandat (2007-2013). La réduction, qui avait été de 16,4% entre 2004 et 2006, n'a été que de 1,8% au cours des quatre prochaines années.
La violence et l'insécurité dans les principales villes du pays ont affecté la qualité de vie de la population, ce qui compromet la jouissance des droits sociaux des secteurs les plus vulnérables.
La réduction des heures de cours du soir dans l'enseignement secondaire et supérieur est aggravée par la démission des enseignants dans les zones à forte criminalité ; en outre, des services de nuit d'urgence du réseau hospitalier national sont fermés et les heures de consultation dans les centres de santé privé sont restreints. En plus, le grand nombre de personnes blessées par des armes à feu fait s'effondrer les unités de soins intensifs.
Par ailleurs, il y a eu une politique de criminalisation de la défense des droits de l'homme qui ne reconnait ni les instances de protection internationale ni les organisations de la société civile qui les utilisent.
Après les élections présidentielles du 14 avril au Venezuela, qui ont montré un pays politiquement divisé en deux parties à peu près égales, Provea et d'autres organisations des droits de l'homme ont fait un appel à un dialogue entre l'opposition et le gouvernement pour fournir une solution pacifique et démocratique à la crise politique.
La polarisation existante au Venezuela est un scénario négatif pour la paix sociale et le respect des droits de l'homme. Le résultat de l'élection est la preuve que le pays est divisé en ce qui concerne le modèle social, économique et politique.
L'accord atteint à l'Assemblée nationale pour établir un dialogue constructif qui permette d'adopter des lois essentielles pour le pays est un progrès significatif. Mais cette attitude de dialogue devrait être étendue à toute la gestion institutionnelle de l'Etat, en reconnaissant les autres et en respectant les dispositions de la Constitution, en particulier les droits de l'Homme qui y sont énoncés.
Source en espagnol : Rapport Social Watch 2013