Le gouvernement colombien doit faire suivre d’actes son soutien aux
droits humains, a déclaré Amnesty International jeudi 19 septembre
devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Les
autorités colombiennes ont accepté plusieurs recommandations, émises par
des États membres du Conseil, qui concernaient souvent la lutte contre
l’impunité ainsi que la protection des civils pris dans le conflit. « L’acceptation
en public de ces recommandations contraste avec les actes du
gouvernement et certains aspects de la politique gouvernementale », a
déclaré Marcelo Pollack, chargé des recherches sur la Colombie à Amnesty
International.
Amnesty International se félicite que le
gouvernement colombien se soit engagé à renforcer l’indépendance de la
justice, tout en réitérant son inquiétude face à l’adoption d’une
nouvelle loi qui élargit la juridiction militaire.
Amnesty International considère qu’agissant seules ou en collaboration avec des groupes paramilitaires, les forces de sécurité se sont rendues coupables de graves atteintes aux droits humains, dont des homicides illégaux, des disparitions forcées, des actes de torture, des disparitions forcées et des violences sexuelles.
« La nouvelle loi ouvre la voie à l’impunité en permettant plus facilement aux tribunaux militaires d’exercer leur juridiction en cas d’atteintes aux droits humains et au droit international humanitaire perpétrées par les forces de sécurité colombiennes », a déclaré Marcelo Pollack.
Amnesty International considère qu’agissant seules ou en collaboration avec des groupes paramilitaires, les forces de sécurité se sont rendues coupables de graves atteintes aux droits humains, dont des homicides illégaux, des disparitions forcées, des actes de torture, des disparitions forcées et des violences sexuelles.
« La nouvelle loi ouvre la voie à l’impunité en permettant plus facilement aux tribunaux militaires d’exercer leur juridiction en cas d’atteintes aux droits humains et au droit international humanitaire perpétrées par les forces de sécurité colombiennes », a déclaré Marcelo Pollack.
« Or ces tribunaux se sont
illustrés par leur incapacité à faire en sorte que les membres des
forces de sécurité impliqués dans des violations des droits humains
rendent des comptes. »
D’autres lois, telle que le Cadre juridique pour la paix adopté par le Congrès l’année dernière, permettent aussi aux autres parties au conflit, telles que les groupes de guérilla, d’échapper plus facilement à la justice pour les graves atteintes aux droits humains qu’elles commettent.
Amnesty International attire depuis longtemps l’attention sur le fait que les autorités colombiennes ne protègent pas de manière efficace les civils contre les graves atteintes aux droits humains perpétrées par les forces de sécurité, les groupes paramilitaires et les groupes de guérilla.
La semaine dernière, par exemple, l’organisation s’est inquiétée publiquement des incursions de groupes paramilitaires dans des zones humanitaires du bassin du fleuve Cacarica, dans le département du Chocó.
Les paramilitaires ont déclaré être en possession d’une liste de dirigeants communautaires qu’ils ont qualifié de collaborateurs de la guérilla. Les porte-parole de la population civile, comme ceux dont le nom figurait sur cette liste, sont souvent victimes d’atteintes aux droits humains telles que des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées ou des déplacements forcés.
« Bien qu’elles aient été au courant de ces incursions, les autorités colombiennes n’ont rien fait face à ces unités paramilitaires », a déclaré Marcelo Pollack.
D’autres lois, telle que le Cadre juridique pour la paix adopté par le Congrès l’année dernière, permettent aussi aux autres parties au conflit, telles que les groupes de guérilla, d’échapper plus facilement à la justice pour les graves atteintes aux droits humains qu’elles commettent.
Amnesty International attire depuis longtemps l’attention sur le fait que les autorités colombiennes ne protègent pas de manière efficace les civils contre les graves atteintes aux droits humains perpétrées par les forces de sécurité, les groupes paramilitaires et les groupes de guérilla.
La semaine dernière, par exemple, l’organisation s’est inquiétée publiquement des incursions de groupes paramilitaires dans des zones humanitaires du bassin du fleuve Cacarica, dans le département du Chocó.
Les paramilitaires ont déclaré être en possession d’une liste de dirigeants communautaires qu’ils ont qualifié de collaborateurs de la guérilla. Les porte-parole de la population civile, comme ceux dont le nom figurait sur cette liste, sont souvent victimes d’atteintes aux droits humains telles que des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées ou des déplacements forcés.
« Bien qu’elles aient été au courant de ces incursions, les autorités colombiennes n’ont rien fait face à ces unités paramilitaires », a déclaré Marcelo Pollack.
« Cette inertie met en danger imminent les communautés
d’afro-descendants vivant dans le bassin du Cacarica. »
« Ceci n’est qu’un exemple de ce qui se passe quotidiennement dans de nombreux endroits du pays. Le gouvernement ne remplit pas le devoir qu’il a de protéger efficacement la population civile. »
Dans la déclaration orale qu’elle a faite jeudi 19 septembre au Conseil des droits de l’homme [ONU], Amnesty International a souligné que le respect des droits humains et l’engagement à mettre fin à l’impunité devaient être au cœur des pourparlers de paix.
Le gouvernement colombien est actuellement en négociation avec le groupe de guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), à La Havane, à Cuba.
Les pourparlers avec le deuxième plus grand groupe de guérilla de la Colombie, l’Armée de libération nationale (ELN), pourraient démarrer bientôt.
« Pour qu’une paix véritable s’installe, il faut que toutes les parties s’engagent, de manière vérifiable, à mettre fin aux violations des droits humains et aux atteintes au droit international humanitaire », a déclaré Marcelo Pollack.
« Toutes les personnes responsables des graves atteintes aux droits humains commises pendant les cinquante ans de conflit – qu’elles appartiennent aux forces de sécurité, aux groupes paramilitaires ou à la guérilla – doivent être tenues de rendre des comptes. »
Amnesty International a également exprimé sa déception face à la décision du gouvernement colombien en juillet de ne renouveler que pour une année le mandat du Bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies en Colombie. Le gouvernement s’était engagé auparavant à le prolonger de trois ans.
« Le rôle joué par le bureau en Colombie a été essentiel ; au fil des années, il a sauvé de nombreuses vies et apporté son soutien au travail inestimable des défenseurs des droits humains », a déclaré Marcello Pollack.
« Ceci n’est qu’un exemple de ce qui se passe quotidiennement dans de nombreux endroits du pays. Le gouvernement ne remplit pas le devoir qu’il a de protéger efficacement la population civile. »
Dans la déclaration orale qu’elle a faite jeudi 19 septembre au Conseil des droits de l’homme [ONU], Amnesty International a souligné que le respect des droits humains et l’engagement à mettre fin à l’impunité devaient être au cœur des pourparlers de paix.
Le gouvernement colombien est actuellement en négociation avec le groupe de guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), à La Havane, à Cuba.
Les pourparlers avec le deuxième plus grand groupe de guérilla de la Colombie, l’Armée de libération nationale (ELN), pourraient démarrer bientôt.
« Pour qu’une paix véritable s’installe, il faut que toutes les parties s’engagent, de manière vérifiable, à mettre fin aux violations des droits humains et aux atteintes au droit international humanitaire », a déclaré Marcelo Pollack.
« Toutes les personnes responsables des graves atteintes aux droits humains commises pendant les cinquante ans de conflit – qu’elles appartiennent aux forces de sécurité, aux groupes paramilitaires ou à la guérilla – doivent être tenues de rendre des comptes. »
Amnesty International a également exprimé sa déception face à la décision du gouvernement colombien en juillet de ne renouveler que pour une année le mandat du Bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies en Colombie. Le gouvernement s’était engagé auparavant à le prolonger de trois ans.
« Le rôle joué par le bureau en Colombie a été essentiel ; au fil des années, il a sauvé de nombreuses vies et apporté son soutien au travail inestimable des défenseurs des droits humains », a déclaré Marcello Pollack.
Le Bureau pourra jouer un rôle tout aussi
important si un accord de paix est mis en place : « cette vigilance
internationale permettra que les droits humains sont respectés, et
notamment le droit des victimes à la vérité, à la justice, à des
réparations et à des garanties de non-répétition. »
Amnesty International espère qu’après les élections de l’année prochaine le nouveau gouvernement, quel qu’il soit, renouvellera le mandat du Bureau pour une période de trois ans, montrant ainsi son acceptation d’une vigilance internationale.
« Ceci témoignerait de la volonté des autorités colombiennes de soutenir les droits humains par des actes plutôt que par des déclarations publiques », a conclu Marcelo Pollack.
Amnesty International espère qu’après les élections de l’année prochaine le nouveau gouvernement, quel qu’il soit, renouvellera le mandat du Bureau pour une période de trois ans, montrant ainsi son acceptation d’une vigilance internationale.
« Ceci témoignerait de la volonté des autorités colombiennes de soutenir les droits humains par des actes plutôt que par des déclarations publiques », a conclu Marcelo Pollack.
Source : Amnesty International - France