Le Président Piñera du Chili sous les critiques d'Ana Miranda
Peuple Mapuche, loi sur la pêche artisanale et loi Hinzpeter
Par Sentido comunes, traduction de Libres Amériques
Dans son intervention, la parlementaire (du groupe des Verts/Alliance libre européenne), parle au
nom des député-es « en faveur d’une amélioration de la relation
démocratique et la protection des droits au Chili », critiquant le
traitement qu’ont connu (encore récemment) le peuple Mapuche et les étudiants,
et dénonçant la loi sur la Pêche et la loi Hinzpeter.
La députée européenne, Ana Miranda a critiqué le rôle en
interne que Sebastián Piñera a exercé avec des sujets tels que, le conflit
Mapuche, le mouvement étudiant, la Loi sur la Pêche, la Loi Hinzpeter et sur
les brèches de pauvreté, après la visite, que le mandataire a fait au Parlement
Européen lors de sa tournée par ce continent.
Dans son intervention, la parlementaire, parle au nom des
député-es « en faveur d’une amélioration de la relation démocratique et de
la protection des droits de ce pays, un pays pour lequel nous voulons, et
auquel nous souhaitons les meilleurs succès, nous en transmettons l'inquiétude
s’agissant le respect les droits de l'Homme, le respect des droits du peuple
Mapuche, et pour qu'ils soient spécialement pris en compte ».
« Ainsi quand nous avons reçu le Président Sebastián
Piñera, nous avons aussi reçu la société civile de son pays. Une société civile
représentée aussi par le peuple Mapuche, et les étudiants qui sont venus
ici. Une société civile qui nous a transmis une idée quelque peu différente de
ce qui avait été exprimé ici, des idées en rapport avec l’exclusion sociale, en
rapport avec la discrimination.
Il est certain que ce pays a connu une croissance économique
incroyable ces dernières années. Ses relations internationales se sont élargies
au reste du monde, mais il est certain que continue l’énorme brèche de
pauvreté, surtout dans les communautés Mapuches des régions du sud. Brèches qui
se poursuivent dans l’impunité, dont beaucoup de cas mapuches :
actuellement, il se tient une (nouvelle) grève de la faim ; et je tiens à
remercier le gouvernement chilien pour sa réponse à une lettre adressée le 12
octobre, dans laquelle le Parlement Européen pose question sur la
situation. »
Madame Ana Miranda a évoqué également « le grand débat sur
la Loi de la Pêche, une loi sur la pêche artisanale, pendant que proteste en ce
moment le secteur de la pêche artisanale pour n’avoir pas été consultés» ; et met en relation la Loi Hinzpeter.,
la qualifiant comme une « loi
attaquant les droits fondamentaux de la liberté d'expression et limitant les
libertés individuelles et les droits civils ».
« Enfin,
nous tenons à dire que dans ce Parlement, que les députés se préoccupent de la
situation des droits de l'Homme, la situation du peuple Mapuche, la situation
des enfants mapuches, - qui se sont rendus au siège de l'UNICEF (occupation de
l’Unicef à Santiago en août – septembre 2012),- nous en avons pensé que c'était
une honte », et ceci a été transmis pour opportunité aux cadres dirigeants de
l'organisation internationale.
« Dans ce Parlement, nous continuerons à nous rappeler à toutes ses nécessités, de
sorte à être non seulement entendu par le Parlement, mais dans son propre pays »,
a déclaré l’Euro-députée Ana Miranda.
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Sources : Werken.cl