par Social Watch
Les progrès du Pérou vers les Objectifs du Millénaire pour le développement ont été insuffisants pour atteindre tous les objectifs et consolider leur viabilité, d’après la contribution nationale au Rapport 2013 de Social Watch.
Les progrès du Pérou vers les Objectifs du Millénaire pour le développement ont été insuffisants pour atteindre tous les objectifs et consolider leur viabilité, d’après la contribution nationale au Rapport 2013 de Social Watch.
La croissance économique a été soutenue au cours de ce siècle, ainsi que la réduction de la pauvreté, selon les statistiques. De nouvelles classes moyennes émergent et la malnutrition et la mortalité infantile et maternelle se sont réduites. Mais la propriété de la terre et les revenus continuent concentrés dans quelques mains et le budget de l'Etat, qui a triplé en une décennie, est supporté par des impôts indirects.
Pendant que les revendications à court terme abreuvent les conflits dans les secteurs les plus pauvres et la richesse des grandes entrepreneurs et latifundistes se développe, le gouvernement a limité son programme social à l’assistancialisme et il a manqué une politique d'emploi, ainsi que la volonté à faire face aux groupes économiques les plus puissants, a écrit l'experte Martha Milagros Varela Gómez, membre du réseau péruvien de Social Watch et auteur du rapport national.
Varela Gómez a indiqué que « les réserves internationales croissent de façon constante », il y a « beaucoup d'argent en circulation », « les banques, les détaillants, le crédit et l'argent plastique » se développent, ce qui « encourage la dépendance de la consommation » parmi les pauvres, « alors que la criminalité, le trafic de drogues et la traite de personnes augmentent ».
Pendant que les revendications à court terme abreuvent les conflits dans les secteurs les plus pauvres et la richesse des grandes entrepreneurs et latifundistes se développe, le gouvernement a limité son programme social à l’assistancialisme et il a manqué une politique d'emploi, ainsi que la volonté à faire face aux groupes économiques les plus puissants, a écrit l'experte Martha Milagros Varela Gómez, membre du réseau péruvien de Social Watch et auteur du rapport national.
Varela Gómez a indiqué que « les réserves internationales croissent de façon constante », il y a « beaucoup d'argent en circulation », « les banques, les détaillants, le crédit et l'argent plastique » se développent, ce qui « encourage la dépendance de la consommation » parmi les pauvres, « alors que la criminalité, le trafic de drogues et la traite de personnes augmentent ».
Le Pérou est actuellement « le plus grand producteur mondial de cocaïne » et « les casinos, l’industrie minière informelle et la contrebande sont des affaires prospères qui frayent un chemin à une nouvelle bourgeoisie ».
Le rapport met en évidence une « croissance (économique) constante depuis l’an 2000 avec une moyenne de 6 % par an et une diminution statistique de la pauvreté, également constante » de 52 % en 1990 à 27 % en 2011, ainsi que « la baisse significative de la malnutrition chronique chez les enfants (actuellement 19,5 %) et également la diminution, quoique modeste, de la mortalité maternelle ».
« Ce n'est pas peu de chose. Mais après le Brésil, le Pérou est le deuxième pays avec le plus haut taux de tuberculose dans la région (...) », tandis que l’« énorme » inégalité économique et sociale « se poursuit et approfondit » entre des « régions pauvres et non pauvres : entre la côte, la montagne et la forêt, la ville et la campagne, ou entre des quartiers riches et pauvres des mêmes villes.
Le rapport met en évidence une « croissance (économique) constante depuis l’an 2000 avec une moyenne de 6 % par an et une diminution statistique de la pauvreté, également constante » de 52 % en 1990 à 27 % en 2011, ainsi que « la baisse significative de la malnutrition chronique chez les enfants (actuellement 19,5 %) et également la diminution, quoique modeste, de la mortalité maternelle ».
« Ce n'est pas peu de chose. Mais après le Brésil, le Pérou est le deuxième pays avec le plus haut taux de tuberculose dans la région (...) », tandis que l’« énorme » inégalité économique et sociale « se poursuit et approfondit » entre des « régions pauvres et non pauvres : entre la côte, la montagne et la forêt, la ville et la campagne, ou entre des quartiers riches et pauvres des mêmes villes.
La richesse continue de se concentrer. La discrimination ethnique, raciale et de genre persiste, séparant des cliniques privées pour les riches et des hôpitaux pour les pauvres, des écoles et des universités privées et des écoles et des universités publiques », a affirmé Varela Gómez.
Social Watch Pérou Rapport 2013 en espagnol Cliquez ici !
Source : Social Watch
Photo en une d'Alex E. Proimos
sur Flicker en licence CC