Haïti-Insécurité : Au moins 3 personnes meurent par balles chaque jour dans la capitale, s’inquiète la commission épiscopale, Justice et Paix dans son 44e rapport
par l'agence en ligne AlterPresse Haïti
Les
mauvaises conditions, dans les transports publics, génèrent une
insécurité associée (menaces, braquages, vols à main armée, entre
autres) à l’encontre de passagères et passagers dans l’aire
métropolitaine de la capitale Port-au-Prince... Au moins trois personnes
meurent par balles, chaque jour, dans la zone métropolitaine de
Port-au-Prince, révèle le 44e rapport de la commission épiscopale
nationale Justice et Paix de l’église catholique romaine sur
l’insécurité (JILAP), de juillet-à septembre 2012.
Contre cent douze(112), le trimestre précédent (mars-juin 2012), le rapport recense trois cent cinquante-trois (353) personnes tuées par balle, armes blanches ou dans des accidents de la circulation, dont trente (30) femmes et six (6) enfants, durant les mois de juillet à septembre 2012.
Le nombre de cadavres, qui n’ont pas pu être identifiés est assez élevé, cent trente-six(136), soit pas loin de la moitié des victimes.
Pour cent quarante-deux cas(142) de décès recensés, les criminels n’ont pas pu être reconnus.
Le rapport de Jilap met surtout l’accent sur une insécurité qui se renforce, de plus en plus, dans la capitale et ses environs, exacerbée par des affrontements entre gangs armés.
Des affrontements, qui ont fait trente-cinq (35) victimes directes et collatérales !
Les banlieues de Bel-Air, Delmas 2, Delmas 4, Rue Saint Martin, Rue Tiremasse, entre autres, sont aux commandes des gangs, signale Jilap, citant particulièrement « Base 117 » comme un important groupe criminel.
Par ailleurs, Jilap dénonce les mauvaises conditions dans les transports et l’insécurité associée.
« Les gens sont, en outre, victimes de toutes sortes de menaces, de braquages et vols à main armée, pendant le transport, pendant qu’ils attendent leur tour ou pendant qu’ils descendent de la camionnette. Des cas de complicité entre malfaiteurs et conducteurs sont signalés », lit-on dans le rapport.
« Une nouvelle pratique de remorquage des voitures mal stationnées est à considérer comme une sorte de vol organisé. Malgré le niveau de pauvreté des citoyens, pour un rien, le véhicule est remorqué, et on est condamné à verser 4,000.00 gourdes [US $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 60.00 gourdes aujourd’hui] aux agents de la circulation (ou serait-ce la direction générale des impôts / Dgi ?) », ajoute l’organisme de droits humains, qui s’interroge sur l’utilisation de cette somme exigée en dehors de tout cadre administratif.
La commission épiscopale réitère son appel à une politique de sécurité cohérente et claire, mais recommande aussi le désarmement des gangs. Un plan de sécurité routière et un engagement de la société dans les solutions à apporter demeurent des issues complémentaires à l’escalade de la violence dans Port-au-Prince, propose Jilap.
Contre cent douze(112), le trimestre précédent (mars-juin 2012), le rapport recense trois cent cinquante-trois (353) personnes tuées par balle, armes blanches ou dans des accidents de la circulation, dont trente (30) femmes et six (6) enfants, durant les mois de juillet à septembre 2012.
Le nombre de cadavres, qui n’ont pas pu être identifiés est assez élevé, cent trente-six(136), soit pas loin de la moitié des victimes.
Pour cent quarante-deux cas(142) de décès recensés, les criminels n’ont pas pu être reconnus.
Le rapport de Jilap met surtout l’accent sur une insécurité qui se renforce, de plus en plus, dans la capitale et ses environs, exacerbée par des affrontements entre gangs armés.
Des affrontements, qui ont fait trente-cinq (35) victimes directes et collatérales !
Les banlieues de Bel-Air, Delmas 2, Delmas 4, Rue Saint Martin, Rue Tiremasse, entre autres, sont aux commandes des gangs, signale Jilap, citant particulièrement « Base 117 » comme un important groupe criminel.
Par ailleurs, Jilap dénonce les mauvaises conditions dans les transports et l’insécurité associée.
« Les gens sont, en outre, victimes de toutes sortes de menaces, de braquages et vols à main armée, pendant le transport, pendant qu’ils attendent leur tour ou pendant qu’ils descendent de la camionnette. Des cas de complicité entre malfaiteurs et conducteurs sont signalés », lit-on dans le rapport.
« Une nouvelle pratique de remorquage des voitures mal stationnées est à considérer comme une sorte de vol organisé. Malgré le niveau de pauvreté des citoyens, pour un rien, le véhicule est remorqué, et on est condamné à verser 4,000.00 gourdes [US $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 60.00 gourdes aujourd’hui] aux agents de la circulation (ou serait-ce la direction générale des impôts / Dgi ?) », ajoute l’organisme de droits humains, qui s’interroge sur l’utilisation de cette somme exigée en dehors de tout cadre administratif.
La commission épiscopale réitère son appel à une politique de sécurité cohérente et claire, mais recommande aussi le désarmement des gangs. Un plan de sécurité routière et un engagement de la société dans les solutions à apporter demeurent des issues complémentaires à l’escalade de la violence dans Port-au-Prince, propose Jilap.
Note :
La Commission Épiscopale Justice et Paix (JILAP)
Le Plan National de Formation en droits humains de JILAP est à destination d’environ 200 « commissions Justice et Paix » dans tout le pays, aux niveaux paroisse/Evêchés/Archevêché. JILAP assure également le monitoring de la situation des Droits Humains en Haïti et notamment la situation dans les prisons. source CCFD
Le Plan National de Formation en droits humains de JILAP est à destination d’environ 200 « commissions Justice et Paix » dans tout le pays, aux niveaux paroisse/Evêchés/Archevêché. JILAP assure également le monitoring de la situation des Droits Humains en Haïti et notamment la situation dans les prisons. source CCFD
Source : AlterPresse Haïti