contre « la drogue »,
version latine
Par l'OGC
La quatrième conférence latine sur les politiques de drogues (1) s’est tenue en décembre 2012 à Bogotá (Colombie). Elle s’inscrivait dans un double
contexte multilatéral d’autres conférences locales ou régionalisées sur
la réduction des risques & dommages en
rapport avec les politiques des drogues ; et d’harmonisation, pour ne
pas dire standardisation, des plaidoyers et stratégies de changements
envisagées à l’échelle locale comme internationale.
Les analyses rigoureuses et les plaidoyers existent, les
expériences alternatives également.
Les politiques de développement sont
plus efficaces que la militarisation et la criminalisation de
populations d’autant plus fragiles et stigmatisées, notamment dans les
pays fortement producteurs et de transit. En conséquence cette
conférence a conclu que le temps était venu de passer à l’action.
La veille, s’est tenue le deuxième séminaire destiné aux journalistes (en espagnol) sur
le thème des politiques de drogues en Amérique Latine, organisé par
l’Organisation panaméricaine de la Santé, le Réseau de Santé et la
Fondation pour la liberté de la presse, soutenu par la fondation Open
Society Institute. 24 journalistes étaient présents : onze Colombiens et
treize venus d’autres pays de la région (Argentine, Brésil, Bolivie,
Pérou, Chili, Uruguay, Mexique, Guatemala, Paraguay, Nicaragua,
Honduras).
Le but du séminaire était de
générer une groupe critique de journalistes formés et impliqués dans
cette perspective liée au respect des droits humains, des politiques de
réduction des risques, dans une optique de renforcer la démocratie en
Amérique latine.
Tom Blickman du Transnational Institute a
ainsi affirmé que par manque d’information dans de nombreux pays, les
effets ballons générés par la politique des drogues ne sont pas
appréhendés.
D’autres évènements satellites ont eu lieu, le site
internet dédié à ces évènements offre des informations supplémentaires (1).
Au même moment, et comme en résonance à tout cela, le président colombien et son homologue guatémaltèque Otto Perez Molina ont affirmé le 6 décembre 2012 (en espagnol) leur
rejet du modèle actuel dit de « guerre à la drogue » et à sa révision
du fait de son échec.
Ils l’ont affirmé dans une lettre co-signée avec
d’autres dirigeants et personnalités internationales que l’on retrouve
au sein de la Global Commision on Drug Policy (en anglais)
Note :
(1) La quatrième conférence latine sur les politiques de drogues (en espagnol), cliquez ici !