Par Vision Brésil
« Quand
un Renan Calheiros, accusé de mensonge et de corruption, élu au vote
secret Président du Sénat affirme dans son discours d’intronisation
vouloir donner une leçon d’éthique, je m’interroge s’il n’est pas temps
de disparaître du Brésil et de renoncer à assurer mes cours à
l’université » – Roberto Da Mata, anthropologue.
« En
1985, on disait de José Sarney, choisi pour remplacer le Président
Tancredo Neves qui venait de décéder, qu’il incarnait l’avant-garde du
recul, à cause de ses compromis avec le régime militaire. On ne peut
même pas dire cela de Renan Calheiro dont la carrière politique n’a rien
fait avancer du tout, si ce n’est l’accumulation de biens publics pour
son compte personnel » – Zuénir Ventura, écrivain.
Ces
deux réaction illustrent bien le sentiment d’indignation qui s’est
emparé d’une partie de l’opinion publique brésilienne suite à la
désignation cette semaine de Renan Calheiro à la Présidence du Sénat et
de Henrique Alves à celle du Congrès, deux personnages poursuivi en
justice pour corruption et appropriation de biens publics.
Les enquêtes
ne sont pas terminées, mais leur désignation à la tête des Chambres
résonne comme l’expression d’un dédain profond et arrogant à l’égard de
l’opinion publique.
En
octobre 2007, lorsqu’éclata « l’affaire Renan Calheiros », j’avais écris
un article pour le quotidien suisse « La Liberté » de Fribourg.
Aujourd’hui, je ne résiste pas à l’envie de vous le faire partager. Il
garde toute son actualité…
Source : article et photos Vision Brésil