entre la
vie et la mort
suite à une manifestation
à Santiago du Chili
Par Libres Amériques
Un jeune a été grièvement blessé, mardi 9 octobre 2012, lors d’une manifestation étudiante. Ángelo Estrada, le jeune homme blessé se trouvait au quatrième étage d’un immeuble et a reçu une balle dans la tête venant d’un policier ayant tiré en l’air pour disperser les manifestants.
Ángelo Estrada, étudiant
en éducation physique est toujours dans un état inquiétant. Il risque de perdre
la vie suite à un coup de feu en l'air tiré par un gendarme, ce dernier voulait
repousser un groupe d'étudiants lors de troubles survenus dans le centre de la
capitale chilienne, ont informé des sources policières.
Le jeune, identifié comme
Ángelo Estrada, se trouvait au quatrième étage d’un édifice, il observait les
incidents de rue, quand il a reçu un impact de balle dans la tête.
Ángelo Estrada a été
transporté vers un centre médical de la capitale, où il a dû subir une
intervention chirurgicale. Il reste dans un état dès plus préoccupant.
Selon le général des
Carabiniers Rodolfo Pacheco, un fourgon de Gendarmerie circulait dans le
secteur où des jeunes faisaient face à la police et s’est trouvé "menacé" par des
étudiants du secondaire.
Jorge Retamal, capitaine
de l'Unité de Services Spéciaux, a tiré deux décharges en l'air depuis
l'intérieur du véhicule pour éloigner les étudiants.
L'un des coups a blessé le
jeune de 21 ans qui observait les faits depuis un balcon.
Le commandant Juan Rojas,
chef de la sécurité de la Gendarmerie, a déclaré aux journalistes que le
gendarme (carabinier au Chili) Jorge Retamal "avait été attaqué par la
foule", après avoir vu "son intégrité physique mis en danger et a dû
tirer deux coups d'avertissement en l'air". La Gendarmerie aurait engagé
une enquête interne sur les faits.
Cependant, les images
d’une vidéo mise en ligne sur Youtube (ci-dessous) montrent que le témoignage
est partiellement faux. Le fourgon a bien été attaqué par des pierres et par
des coups de pied, mais seulement du fait d’un petit groupe (d’encagoulés ou
provocateurs) ne dépassant pas plus de cinq personnes.
Par ailleurs, la Mairie de Santiago a interdit la marche des
étudiants et lycéens que le syndicat CONFECH voulait organiser à 18 heures en défilant dans le centre-ville.