samedi 13 octobre 2012

Chili, 4 vies en danger à plus de 40 jours de grève de la faim

La FIDH demande 
que cesse 
le « harcèlement judiciaire » 
contre les Mapuches


Par l'Agence de presse EFE - Traduction de Libres Amériques 

Prisonniers Politiques Mapuche, 4 jeunes en grève de la faim sont aujourd’hui sous assistance médicale après plus de quarante jours de grève de la faim, à plus de quarante de jours s’engage une limite dangereuse et pouvant mettre en danger la vie des grévistes, par des troubles physiologiques et/ou psychologiques irréversibles. 5 autres jeunes depuis près de deux semaines se sont associés à cette lutte depuis la prison de Temuco au Chili. Ils demandent, que leurs droits soient enfin entendus et appliqués. (notes de Libres Amériques)

La Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH) a exprimé le 12 octobre 2012, sa «profonde inquiétude» au sujet de la situation des prisonniers mapuches qui sont en grève de la faim dans plusieurs prisons chiliennes et a demandé que soit mis fin au "harcèlement judiciaire" commis contre eux.

La FIDH a évoqué en particulier, quatre prisonniers de la prison d'Angol, en grève de la faim depuis 43 jours, pour dénoncer leur emprisonnement et les violations présumées dans le processus judiciaire, et précise, qu’il ont été hospitalisés depuis le 10 octobre 2012.

Deux d'entre eux ont été condamnés à dix ans et un jour de prison pour avoir tenté d’assassiner un agent de police et d'autres à 541 jours pour détention illégale d'arme à feu, tandis que les autres sont en attente d’un jugement.

La FIDH a également inclus dans sa déclaration, cinq autres jeunes de la prison de Temuco, ayant achevé aujourd'hui leur douzième jour sans nourriture pour attirer l'attention sur le «harcèlement» contre eux et réclamer leur transfert à la prison d’Angol, plus proche de la communauté où résident leurs familles.

Trois d'entre eux, rappelle l'organisation, ont fait face ou font face à deux procès, alors même qu’ils étaient mineurs.

«Combien faut-t-il de « 12 Octobre » pour se retrouver avec des Amérindiens en grève de la faim dans les prisons chiliennes ?"

Le  président de la FIDH, Suhayr Belhassen, a demandé aux autorités chiliennes de mettre fin au harcèlement "judiciaire "contre les membres de cette communauté.

L'organisation a également demandé aux autorités d'accéder à "leurs revendications très légitimes» et de respecter les mesures les plus appropriées pour garantir les droits des peuples autochtones, comme le prévoit la Convention 169 de l'international (OIT), ratifiée par le Chili en 2008.


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Source : Agence de Presse EFE