La FIDH demande
que cesse
le « harcèlement judiciaire »
contre les Mapuches
que cesse
le « harcèlement judiciaire »
contre les Mapuches
Par l'Agence de presse EFE - Traduction de Libres Amériques
Prisonniers Politiques Mapuche, 4 jeunes en grève de la faim
sont aujourd’hui sous assistance médicale après plus de quarante jours de grève
de la faim, à plus de quarante de jours s’engage une limite dangereuse et
pouvant mettre en danger la vie des grévistes, par des troubles physiologiques
et/ou psychologiques irréversibles. 5 autres jeunes depuis près de deux
semaines se sont associés à cette lutte depuis la prison de Temuco au Chili. Ils demandent, que leurs droits soient enfin entendus et appliqués. (notes de Libres Amériques)
La Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH) a
exprimé le 12 octobre 2012, sa «profonde inquiétude» au sujet de la situation
des prisonniers mapuches qui sont en grève de la faim dans plusieurs prisons
chiliennes et a demandé que soit mis fin au "harcèlement judiciaire"
commis contre eux.
La FIDH a évoqué en particulier, quatre prisonniers de la
prison d'Angol, en grève de la faim depuis 43 jours, pour dénoncer leur
emprisonnement et les violations présumées dans le processus judiciaire, et
précise, qu’il ont été hospitalisés depuis le 10 octobre 2012.
Deux d'entre eux ont été condamnés à dix ans et un jour de
prison pour avoir tenté d’assassiner un agent de police et d'autres à 541 jours
pour détention illégale d'arme à feu, tandis que les autres sont en attente
d’un jugement.
La FIDH a également inclus dans sa déclaration, cinq autres
jeunes de la prison de Temuco, ayant achevé aujourd'hui leur douzième jour sans
nourriture pour attirer l'attention sur le «harcèlement» contre eux et réclamer
leur transfert à la prison d’Angol, plus proche de la communauté où résident
leurs familles.
Trois d'entre eux, rappelle l'organisation, ont fait face ou
font face à deux procès, alors même qu’ils étaient mineurs.
«Combien faut-t-il de « 12 Octobre » pour se
retrouver avec des Amérindiens en grève de la faim dans les prisons chiliennes
?"
Le président de
la FIDH, Suhayr Belhassen, a demandé aux autorités chiliennes de mettre fin au
harcèlement "judiciaire "contre les membres de cette communauté.
L'organisation a également demandé aux autorités d'accéder à
"leurs revendications très légitimes» et de respecter les mesures les plus
appropriées pour garantir les droits des peuples autochtones, comme le prévoit
la Convention 169 de l'international (OIT), ratifiée par le Chili en 2008.
Articles du blog Libres Amériques en rapport :
- Lettre à Madame Bachelet sur les violences de l'Etat chilien
- Persistance de la criminalisation des Mapuches
- 5 prisonniers politiques Mapuche en grève de la faim au Chili
Source : Agence de Presse EFE