Un entretien avec Guillermo Parra
Par Laura
Vidal, traduction de Melinda Legendre
Dans cette entretien, nous partagerons l'opinion de
Guillermo Parra sur les nouveaux auteurs qui dépeignent le paysage des nouveaux
styles narratifs vénézuéliens. "En ce qui concerne les écrivains, je pense
qu'il est fascinant de voir différentes générations qui publient des choses
très intéressantes". "En diverses occasions alors que j'étais à
Caracas, entre 2007 et 2010, je fus surpris par la quantité de
présentations, lectures et autres événements littéraires.
Pouvoir
rencontrer le poète Rafael Cadenas en parcourant des livres dans des
librairies m'a marqué, jusqu'à ce que je m'habitue à sa présence dans
les événements littéraires de Caracas.
Les premières fois où je l'ai vu en public furent intimidantes, car son travail a été très important pour moi." Nous avons également demandé à Guillermo de nous faire quelques confidences sur certains des principaux protagonistes de ce “boom”.
Les premières fois où je l'ai vu en public furent intimidantes, car son travail a été très important pour moi." Nous avons également demandé à Guillermo de nous faire quelques confidences sur certains des principaux protagonistes de ce “boom”.
Il
nous a répondu :
Il y a de nombreux écrivains vénézuéliens contemporains que je trouve incroyables. Dans le domaine de la fiction, en particulier, il y a tant de publications que je n'ai pas pu me maintenir à jour.
Parmi les auteurs favoris des jeunes générations, on trouve Carlos Ávila, Mujeres recién bañadas (Mondadori, 2009), Rodrigo Blanco Calderón, Una larga fila de hombres (Monte Ávila Editores, 2005), Dayana Fraile, Granizo (El perro y la rana, 2011), Ana García Julio, Cancelado por lluvia (Monte Ávila Editores, 2005), Liliana Lara, Los jardines de Salomon (Universidad de Oriente, 2008), Mario Morenza, Pasillos de mi memoria ajena (Monte Ávila Editores, 2008) et Gabriel Payares, Cuando bajaron las aguas (Monte Ávila Editores, 2008). [Néanmoins] il existe un gros problème : les livres vénézuéliens sont introuvables en dehors du Venezuela.
Ils ne circulent ni en Amérique Latine, ni ici aux États-Unis.
Et concernant les influences et connexions littéraires, Guillermo dit :
Je ne vois pas beaucoup de différence entre les histoires de ces écrivains et celles qui m'ont influencé aux États-Unis. Leurs projets littéraires reflètent une large gamme d'influences, de l'Espagnol Enrique Vila-Matas à la Vénézuélienne Teresa de la Parra, en passant par le Nord-Américain David Foster Wallace…
Il ajoute :
Je pense que les lecteurs dans et au dehors du Venezuela devraient connaître ces auteurs de fiction parce qu'ils nous donnent un avant-goût des différentes directions que la littérature vénézuélienne pourrait prendre dans les prochaines années.
Ils sont passionnés de littérature, mais par dessus tout, ils écrivent des histoires qui révèlent la magie et la poésie qui, parfois, surgissent dans notre vie quotidienne.
Vous pouvez en lire davantage sur la littérature vénézuélienne, et
certaines traductions faites par Guillermo de Ramos Sucre, sur son blog
Venepoetics (anglais).
Source : Global Voices