Les français et argentins
disparus de la dictature
Vidéo et documents sonores en ligne...
Par Libres Amériques
Une vidéo de Pantunana TV, de 32 minutes, de décembre 2011 à l'initiative du Collectif Argentin pour la Mémoire, de l'Ambassade d'Argentine et du Sénat. Et 2 documents sonores avec Gabriel Périès,
Politologue et Enseignant-chercheur et Sophie
Thonon-Weisfreid, Avocate des familles françaises de disparus en Argentine.
Colloque au Sénat du 8 décembre 2011:
Colloque au Sénat du 8 décembre 2011:
Disparu(e)s français et argentins
et terrorisme d'Etat en Argentine (1976-1983)
Des origines à
aujourd'hui... Colloque au Sénat à Paris,
le 8 décembre 2011 et extraits du
film "La Santa Cruz".
Intervenant(e)s par
ordre d'apparition :
- Alicia
Bonet-Krueger, Présidente du Collectif Argentin pour la Mémoire
- Michel Jeanningros,
Familles françaises des disparus en Argentine
- Gabriel Périès,
Politologue et Enseignant-chercheur
- Sophie
Thonon-Weisfreid, Avocate et Présidente déléguée de France Amérique-Latine
- Marie-Noëlle Erize,
Familles françaises des disparus en Argentine
- Gérard Tracol,
Familles françaises des disparus en Argentine
- Michel Ortiz,
Familles françaises des disparus en Argentine
Interventions complètes : bandes sonores à télécharger...
Sophie Thonon-Weisfreid (37 minutes) :
Gabriel Périès (24 minutes) :
Parents et amis des Français disparus en Argentine :
La mer n'a pas pu
effacer les preuves du crime, rejetant quelques corps afin qu'ils témoignent de
l'horreur. L'un d'eux est celui de notre compatriote Léonie Duquet. Symboles parmi les
symboles, les autres corps déposés par la marée sur les rives de l'Atlantique
sud sont ceux de mères qui
recherchaient leurs enfants et de personnes qui les accompagnaient C'était le
cas des religieuses françaises Alice Domon et Léonie Duquet.
L'identification des
restes de Léonie Duquet et des premières Mères de la Place de Mai ravive les douleurs du
passé, mais elle maintient aussi allumée la flamme de la recherche de la
vérité. Trente ans après, les victimes et leurs proches continuent à réclamer
que justice soit faite, que les responsables soient jugés et punis, et que cela n'arrive
plus jamais.
En France, les proches
des 18 Français victimes de la dictature militaire qui a sévi de 1976 à 1983
rendent hommage à ces Mères Courage qui reposent dorénavant dans les jardins de
l'église Santa Cruz à Buenos Aires et, à travers elles, à
tous les détenus-disparus d'Argentine.
Aujourd'hui et toujours,
lorsque nous nommons les 18 Français disparus ou morts en Argentine, nous nous
souvenons de toutes les 30 000 personnes disparues dans ce pays.
Que soient ici remerciés
pour leur contribution inestimable à la reconstruction de la vérité historique
tous ceux qui, par leur travail et leur dévouement dans la lutte pour la
justice et contre l'impunité, permettent de reconstruire des
histoires et de faire le deuil : organisations des droits de l'homme,
autorités, juges, avocats, la communauté de Santa Cruz et, tout
particulièrement, l'Équipe argentine d'anthropologie médicolégale.
Pour contacter
l’association : francaisdisparusargentine(at)gmail.com
Source : Le grenier de Lionel Mesnard