jeudi 14 mars 2013

Argentine, les disparus français et argentins (1976-1982)

Les français et argentins 
disparus de la dictature

Vidéo et documents sonores en ligne...


Par Libres Amériques

Une vidéo de  Pantunana TV, de 32 minutes, de décembre 2011 à l'initiative du Collectif Argentin pour la Mémoire, de l'Ambassade d'Argentine et du Sénat. Et 2 documents sonores avec Gabriel Périès, Politologue et Enseignant-chercheur et Sophie Thonon-Weisfreid, Avocate des familles françaises de disparus en Argentine.

 Colloque au Sénat du 8 décembre 2011:

Disparu(e)s français et argentins

 et terrorisme  d'Etat en Argentine (1976-1983) 

 



Des origines à aujourd'hui... Colloque au Sénat à Paris, 
le 8 décembre 2011 et extraits du film "La Santa Cruz".


Intervenant(e)s par ordre d'apparition :

- Alicia Bonet-Krueger, Présidente du Collectif Argentin pour la Mémoire
- Michel Jeanningros, Familles françaises des disparus en Argentine
- Gabriel Périès, Politologue et Enseignant-chercheur
- Sophie Thonon-Weisfreid, Avocate et Présidente déléguée de France Amérique-Latine
- Marie-Noëlle Erize, Familles françaises des disparus en Argentine
- Gérard Tracol, Familles françaises des disparus en Argentine
- Michel Ortiz, Familles françaises des disparus en Argentine

Interventions complètes : bandes sonores à télécharger...

Sophie Thonon-Weisfreid (37 minutes) : 

Gabriel Périès (24 minutes) :




Parents et amis des Français disparus en Argentine :


La mer n'a pas pu effacer les preuves du crime, rejetant quelques corps afin qu'ils témoignent de l'horreur. L'un d'eux est celui de notre compatriote Léonie Duquet. Symboles parmi les symboles, les autres corps déposés par la marée sur les rives de l'Atlantique sud sont ceux de mères qui recherchaient leurs enfants et de personnes qui les accompagnaient C'était le cas des religieuses françaises Alice Domon et Léonie Duquet.

L'identification des restes de Léonie Duquet et des premières Mères de la Place de Mai ravive les douleurs du passé, mais elle maintient aussi allumée la flamme de la recherche de la vérité. Trente ans après, les victimes et leurs proches continuent à réclamer que justice soit faite, que les responsables soient jugés et punis, et que cela n'arrive plus jamais.

En France, les proches des 18 Français victimes de la dictature militaire qui a sévi de 1976 à 1983 rendent hommage à ces Mères Courage qui reposent dorénavant dans les jardins de l'église Santa Cruz à Buenos Aires et, à travers elles, à tous les détenus-disparus d'Argentine.

Aujourd'hui et toujours, lorsque nous nommons les 18 Français disparus ou morts en Argentine, nous nous souvenons de toutes les 30 000 personnes disparues dans ce pays.

Que soient ici remerciés pour leur contribution inestimable à la reconstruction de la vérité historique tous ceux qui, par leur travail et leur dévouement dans la lutte pour la justice et contre l'impunité, permettent de reconstruire des histoires et de faire le deuil : organisations des droits de l'homme, autorités, juges, avocats, la communauté de Santa Cruz et, tout particulièrement, l'Équipe argentine d'anthropologie médicolégale.


Pour contacter l’association : francaisdisparusargentine(at)gmail.com