jeudi 21 mars 2013

Paraguay, histoire des jésuites et des « réductions »

L’ÉTAT JÉSUITE :

Extrait d’« Engels 
et les « sauvages »



Par Patrick Choupaut

Le côté artificiel, imposé de l’extérieur, des missions ou « réductions » implantées par les jésuites au Paraguay aux XVIIe et XVIIIe siècles ne nous semble pas un inconvénient dans le cadre de cette étude (Engels et les Sauvages). Bien au contraire, cette expérience peut être riche d’enseignements pour ceux qui prétendent ne plus laisser les choses se faire d’elles-mêmes, mais peser sur le cours de l’histoire : à leur façon, c’est ce qu’ont fait les jésuites.

Échafaudage très curieux, la réduction gardait des traits de l’économie primitive en même temps qu’elle avait une production marchande, et, pour couronner le tout, un État dont la principale préoccupation était ... le salut des âmes ! Rappelons d’abord pourquoi et comment ces réductions sont nées.

À l’époque de la conquête européenne, les jésuites, eux, voulaient réaliser la « conquête spirituelle » des indigènes. Ils se rendirent compte que si on voulait convertir les Guaranis, la première chose à faire était les protéger des chrétiens : le traitement réservé par ceux-ci aux Indiens ne pouvait provoquer qu’une aversion définitive pour tout ce qui venait d’eux, y compris leur religion.

C’est pourquoi les jésuites demandèrent et obtinrent, par privilège royal, d’être seuls responsables des Guaranis dans des sortes de réserves d’où seraient formellement exclus les autres Européens. Et il est indéniable que les réductions ont joué un rôle protecteur : la dépopulation y a sévi, comme dans toute l’Amérique après l’invasion européenne, mais dans des proportions que, pour un peu, on serait tenté de qualifier d’« acceptables » par rapport au reste de la colonie.

On a les chiffres comparés pour la période allant de 1690 à 1730 au Paraguay : 35% de perte démographique dans les Réductions, près de 92% dans la petite partie du Paraguay qui restait soumise à l’exploitation coloniale classique. Ce rôle protecteur suffit à expliquer pourquoi les Guaranis ont accepté dans leur majorité de jouer le jeu bizarre auquel les conviaient les missionnaires.

Les jésuites durent donc imaginer une société qui, tout en étant un royaume de spiritualité, n’oublierait pas pour autant de donner à manger à ses sujets. Et, chose curieuse, ces professionnels des âmes ont apparemment mieux réussi dans le domaine des corps. Pendant leur siècle et demi d’existence, les réductions ont fait preuve d’une remarquable prospérité et d’un grand dynamisme économique. En revanche, la conversion est toujours restée plutôt superficielle : le chamanisme n’y a jamais disparu.

Il fallait aux jésuites concilier deux impératifs : « civiliser » les Guaranis, pour leur rendre accessible le message d’une religion née au royaume de la propriété privée, et les faire vivre assez convenablement pour qu’ils aient envie de rester dans les réductions et non de rejoindre leurs frères restés libres dans la forêt.

Il n’est donc pas étonnant que les missions aient présenté une allure passablement hétéroclite par rapport aux sociétés connues : les jésuites ont dû inventer quelque chose qui soit compatible avec leurs objectifs, lesquels étaient parfois contradictoires, on va le voir. Un de leurs premiers soucis a été, par exemple, d’imposer la famille monogamique occidentale. Les réductions ont représenté pour les Guaranis un brutal bouleversement dans l’habitat, en passant sans transition de la grande maison commune à la petite maison individuelle.

D’autre part, les missions bouleversaient aussi la coutume par leur taille :

Abritant en moyenne quatre à cinq mille personnes, elles obligeaient à cohabiter des lignages qui n’avaient aucun lien entre eux. Tout cela rendait impossible le maintien du fonctionnement traditionnel de la communauté villageoise guaranie. Mais l’organisation générale de la production, elle, devait éviter une rupture trop profonde avec les habitudes des Indiens, sous peine d’être inefficace. Aussi les jésuites en gardèrent-ils le principe communautaire.

Le travail de la terre se faisait, pour l’essentiel, en commun, et les fruits du travail étaient redistribués à tous. Les jésuites ayant inventé de nouveaux « besoins », à commencer par celui de vêtements, qui supposait la culture et l’élaboration du coton, il y avait plus de travail qu’aux temps de l’indépendance. De plus, les jésuites développèrent l’artisanat, et cela à l’occidentale : par spécialisation de certains individus, qui étaient donc détachés de la production alimentaire directe. Mais, les produits de cette activité étant d’intérêt général, ils étaient redistribués de la même façon que les produits alimentaires, en fonction des besoins de chaque foyer, et en l’absence totale de monnaie et de marché.

Cette économie planifiée avant la lettre a secrété également d’autres activités. Il fallait des « fonctionnaires » pour tenir la comptabilité et la gestion des stocks, assurer la redistribution des denrées, etc., et aussi pour instruire les enfants puisque la scolarisation élémentaire était générale pour les garçons. Les Guaranis des missions se répartissaient donc en trois groupes sociaux : agriculteurs, artisans et fonctionnaires, embryons de classes sociales, mais qui, à cause du système communautaire et centralisé, ne suivaient guère leur propre logique de développement. S’il y avait bien une très nette division du travail, elle ne se cristallisait pas en classes sociales à intérêts divergents.

À cet étrange « communisme », les jésuites combinèrent des traits d’économie marchande. Les réductions ne produisaient pas tout ce dont elles avaient besoin, en particulier l’indispensable matière première qu’était le fer, ni... les hosties et le vin de messe ! Aussi, pour financer les achats à l’extérieur, les jésuites s’attachèrent-ils à dégager des excédents de production commercialisables en dehors des réductions. Ces « exportations » consistèrent essentiellement en maté et en produits d’artisanat. Mais il faut remarquer que malgré l’incontestable succès de cette politique commerciale, les jésuites ne se sont pas laissé entraîner par la logique marchande : ces exportations n’ont jamais constitué plus que l’indispensable complément à la production des réductions, qui visait autant que possible à l’autosuffisance.

D’autre part, les missionnaires tentèrent, mais sans grand succès cette fois, de transformer les Guaranis agriculteurs en petits producteurs individuels. À côté du secteur communautaire, ils créèrent un secteur bâtard, semi-privé. À chaque foyer était attribué un lopin, qui restait propriété de la réduction, mais dont la récolte allait au foyer qui la cultivait. Les jésuites s’étaient inspirés de traditions andines (voir le chapitre suivant), mais à vrai dire en les vidant de leur contenu. Leur projet était d’arriver à assurer par ce secteur individuel la production strictement alimentaire. Mais ce fut un échec cuisant, apparemment pour deux raisons.

La première était que cela ne cadrait absolument pas avec la mentalité guaranie, et la seconde que le système jésuite était si bien parvenu à décerveler les Indiens qu’ils en avaient oublié que, pour planter, il faut des semences. De nombreux témoignages de missionnaires, surtout au XVIIIe siècle, insistent sur l’incurable « imprévoyance » des Guaranis qui, si on les laissait faire, consommaient leur maïs jusqu’au dernier grain, sans mettre de côté de quoi semer l’année suivante. Comment un peuple de tradition agricole peut-il en arriver à effacer de sa mémoire collective un acquis aussi élémentaire ?

Il est probable que la réponse se trouve dans le fonctionnement politique des missions, c’est- à-dire dans l’implacable État policier qu’avaient mis sur pied les jésuites.

On peut en donner dès maintenant un résumé brutal, mais pas caricatural : en face de quatre ou cinq mille Indiens, dans chaque réduction, tout le pouvoir était concentré dans les mains des deux missionnaires. Et comme eux-mêmes faisaient partie d’un ordre fortement hiérarchisé, on peut aller plus loin : tout le pouvoir, sur l’ensemble du Paraguay de l’époque, était concentré dans les mains du Provincial des jésuites.

L’existence officielle d’« autorités » indiennes ne parvenait pas à masquer cette réalité crue. Ces « autorités », par une manière de synthèse des coutumes guaranies et du droit espagnol — censé s’appliquer dans les missions — étaient constituées par les mburuvicha des différents villages regroupés dans la réduction.

L’ensemble de ces chefs formait une sorte de conseil municipal, le cabildo, qui élisait en son sein un corregidor (maire), des adjoints, des juges et un chef de police, et prenait l’avis des « techniciens », les fonctionnaires responsables des stocks et des ateliers. Ces dignitaires avaient droit à quelques privilèges de pur prestige (vestimentaires, par exemple), ce qui était assez conforme à la tradition guaranie. Mais ils jouissaient également d’un autre privilège plus lourd de conséquences : leurs enfants, scolarisés à part et à un degré beaucoup plus poussé que le commun, fourniraient les futurs fonctionnaires. Cela aurait pu, à la longue, déboucher sur la naissance d’une caste de « mandarins » ou une espèce de « nomenklatura ».

Mais ce qui a sans doute freiné l’essor de ce processus, c’est que cette caste en devenir n’était associée au pouvoir que pour la façade. Le cabildo, quand il prenait des décisions, le faisait sous la dictée des jésuites. Les juges leur demandaient quelle sentence prononcer, en application de lois qui étaient édictées par le Provincial de l’ordre. Toutes les orientations économiques, et notamment l’affectation du réinvestissement des bénéfices des exportations, étaient du domaine exclusif des missionnaires. Les éventuelles décisions militaires aussi (les réductions étaient puissamment organisées pour l’autodéfense), et les jésuites ne se séparaient à aucun moment des clés de l’armurerie. Et si jamais un aspect manquait dans cette énumération, ce serait qu’on l’a oublié !

Les prétendues « autorités » indiennes n’étaient donc au mieux qu’une partie, et pas la plus décisive, des courroies de transmission mises en place par les jésuites pour faire appliquer leurs ordres. L’essentiel de l’appareil d’État jésuite était constitué de tout un réseau de chefaillons et de mouchards : contremaîtres pour le travail, chefs d’îlots pour les habitations, celadores (surveillants) pendant les nombreuses activités religieuses, sentinelles chargées en principe de prévenir les dangers extérieurs, mais qui rapportaient directement aux jésuites les plus minimes incidents survenus à l’intérieur.

Il n’existait pas de force armée séparée et permanente : l’« armée guaranie » — qui constituait la principale puissance militaire de la région — était une « armée populaire » composée par les habitants des réductions, soit dans leur ensemble, au moment des grandes alertes, soit à tour de rôle pour les tâches quotidiennes. On n’a pas pu éclaircir tout à fait un doute, mais qui ne porte guère que sur un détail : existait-il ou non un peloton permanent autour de l’alguacil (chef de police) ? Si c’était le cas, il était fort réduit, de l’ordre de la demi-douzaine au maximum ; mais apparemment il s’agissait là encore de Guaranis « de base » officiant par roulement.

Et pourtant, même en l’absence de cet organe essentiel, il n’y a aucun doute possible : l’État jésuite en était bien un, avec tout le reste de ses organes, y compris la prison. Car les jésuites avaient réalisé le rêve de tout régime : la force de coercition se trouvait en chacun des Guaranis, devenu son propre flic et celui de ses voisins. Par un de ces prodigieux tours de passe-passe dont ils étaient capables, ils avaient réussi à s’appuyer sur la vieille coutume guaranie de respecter les règles communes qui garantissaient l’égalité et la liberté, alors qu’à présent c’étaient eux qui fixaient ces règles, et pas vraiment dans une optique libertaire.

Les réductions étaient le royaume de Dieu sur la terre, il n’y avait donc aucune distinction entre délit (social) et péché (religieux).

Le « pécheur » avait donc « intérêt » à se dénoncer lui- même : expier sa faute tout de suite lui épargnait des comptes à rendre dans l’au-delà. Et s’il ne le faisait pas de sa propre initiative, c’était « charité » que de le faire à sa place et de lui éviter ainsi la damnation ! Ainsi, délation et auto-délation assuraient la bonne marche de cet État totalitaire, au sens propre du mot.

Tout était prévu pour une surveillance de tous les instants, depuis le plan suivant lequel était construite la réduction, jusqu’à l’emploi du temps qui ne laissait pas une minute de liberté : à chaque moment et pour toute activité, les Guaranis étaient jalousement encadrés. Jamais, au grand jamais, ils n’avaient la possibilité de prendre une initiative.

Cette fois encore, on va trouver quelques ressemblances et de grosses discordances avec le schéma d’Engels. Car s’il y avait incontestablement un État — et quel État ! — il n’y avait pas d’exploitation au sens strict du terme, c’est-à-dire d’appropriation par les missionnaires de la plus-value produite par le travail des Guaranis.

Contrairement aux affirmations d’un Voltaire, les jésuites n’ont jamais exploité les Guaranis pour enrichir leur ordre, ni pour autre chose, d’ailleurs. Le produit du travail des Indiens revenait intégralement aux Indiens, même si c’était parfois de façon un peu particulière. Toute la production destinée à la subsistance (alimentation, vêtements, outils...) était redistribuée aux habitants, à l’exception, bien entendu, des semences pour les futures récoltes.

Les jésuites payaient leur propre entretien grâce au salaire que leur versait leur ordre, et n’exigeaient pas de travail gratuit pour leur service personnel. Tous les bénéfices tirés du commerce extérieur étaient réinvestis dans les réductions jusqu’au dernier centime. Autrement dit, tout ce que produisait la communauté revenait à la communauté, et les livres de comptes montrent que les jésuites étaient là-dessus d’une honnêteté scrupuleuse ... à leur manière !

Car s’ils ne dépossédaient pas la communauté du fruit de son travail, c’étaient eux, et eux seuls, qui décidaient de ce qui était bon pour la communauté, et donc de ce à quoi devaient être utilisés les bénéfices. Et quand ils les consacraient à importer d’Espagne vin et huile de messe, hosties et encens, c’était bien dans leur esprit pour le bénéfice de la communauté tout entière, mais on a aussi le droit de considérer que dans ce cas-là, on forçait peut-être un peu la main à la communauté... On voit bien qu’ici le problème essentiel n’était pas un problème économique, l’exploitation, mais un problème politique : la démocratie économique.

En second lieu vient l’institution d’une force publique qui ne coïncide plus directement avec la population s’organisant elle-même en force armée. Cette force publique particulière est nécessaire parce qu’une organisation armée autonome de la population est devenue impossible depuis la scission en classes.

On comprendrait alors cette anomalie de l’État jésuite qu’était l’absence de force publique séparée : s’il n’y avait pas d’exploitation, on peut penser qu’il n’y avait pas non plus danscette société une insoluble contradiction avec elle-même, s’étant scindée en oppositions inconciliables qu’elle est impuissante à conjurer. Mais cette « confirmation » sur un détail soulève alors une énorme contradiction, puisque, selon Engels, ce sont précisément ces oppositions inconciliables qui engendrent l’État dans son ensemble, et pas seulement sa force armée, qui n’en est qu’un attribut. Dans ce cas, l’État jésuite n’aurait eu aucune raison d’être.

Il est tentant de chercher à éluder cette contradiction en invoquant le côté absolument artificiel, atypique et exceptionnel de l’État jésuite. Mais cela ne nous semble guère satisfaisant. D’abord parce que toute exception, qu’on le veuille ou non, infirme la règle. Ensuite parce que cette exception-là a quand même fonctionné un siècle et demi, soit deux fois plus que l’URSS. Enfin et surtout parce que si on considère comme exceptionnel le fait de ne pas laisser jouer les mécanismes sociaux « naturels » et d’agir consciemment sur eux pour les modifier, alors il ne faut pas non plus s’appuyer sur l’analyse d’Engels pour mener à bien le bouleversement social que nous voulons.

Car cela aussi est exceptionnel, atypique et artificiel. (À ce propos, rappelons que si certaines formulations de Marx et Engels avaient pu laisser entendre que le communisme était la suite « naturelle » du capitalisme, Lénine a clairement levé toute ambiguïté, notamment dans L’État et la révolution : le communisme est bien l’aboutissement de l’histoire de l’humanité, mais il ne viendra pas tout seul). Remarquons encore que l’aspect « artificiel » (révolutionnaire) et « exceptionnel » (trois petits mois d’existence) n’a pas empêché Marx ni Lénine de raisonner à partir de la Commune de Paris.

Il nous paraît donc tout à fait intéressant d’étudier cette expérience de bouleversement social et de « construction d’un monde meilleur ». Il est certain que celui dont nous pouvons rêver n’a pas grand chose à voir avec ce qu’avaient imaginé les jésuites. Mais les réductions du Paraguay constituent néanmoins une expérimentation in vivo de société rompant volontairement avec la logique du profit et de la propriété privée.

On n’a sans doute rien à perdre, et peut-être des enseignements à gagner, à observer tout cela d’assez près.

Or, cette étrange mixture de « communisme » et de dictature de fer est particulièrement instructive. Car s’il n’y avait pas d’exploitation, cela ne tenait pas aux structures communautaires de la société mise en place par les jésuites, mais uniquement au fait que ce groupe social dirigeant — atypique, on en convient — ne plaçait pas son intérêt dans le profit matériel.

On en a eu la preuve très vite après 1768, date de l’expulsion des jésuites du Paraguay. Les réductions n’ont pas été dissoutes, on n’a pas touché un cheveu de leur structure, on s’est contenté de nommer à la place des deux jésuites de chaque mission un prêtre d’un autre ordre et un administrateur civil. Et l’exploitation est apparue aussitôt.

Le système mis en place par les jésuites permettait, tel quel, aux administrateurs civils — en complicité ou pas avec les prêtres — non seulement d’empocher les bénéfices du commerce extérieur, mais aussi de s’enrichir sur la production alimentaire. Sous les jésuites, on a dit que celle-ci était centralisée, puis redistribuée petit à petit, et intégralement ; à présent, les nouveaux administrateurs pouvaient ne redistribuer aux Guaranis qu’une ration de survie et faire du profit en revendant le reste à l’extérieur, ce dont ils ne se privèrent pas. Cela sonna le glas des réductions : apparemment, les Indiens parvenaient à supporter le totalitarisme théocratique, mais pas la spoliation.

Le principal intérêt qu’ils avaient trouvé dans les missions était précisément de les protéger de la féroce exploitation coloniale qui sévissait au dehors. Cette protection disparaissant, ils désertèrent les réductions à un rythme vertigineux, et elles disparurent en quelques années à peine.

On observe, ici encore, une nouvelle facétie du « facteur subjectif ». Dans le cas des missions du Paraguay, c’est bien lui qui, du jour au lendemain, a empêché l’exploitation puis l’a permise. Cet exemple semble bien indiquer que, pour juger du caractère communautaire, collectiviste ou communiste d’une société, et des garanties pour qu’elle le demeure, il ne suffit pas de regarder son économie.

Il faut encore observer son fonctionnement politique : qui décide ? Si c’est la collectivité, il y a quelques garanties ; si ce n’est pas le cas, il n’y en a plus aucune.


Source : Extrait d’ « ENGELS ET LES SAUVAGES »
de Patrick Choupaut, année 2007