de Carlos Hernández,
défenseur des droits de l'Homme
Par les Brigades de Paix Internationales (France-Guatemala)
Le 8 mars 2013, nous avons reçu la nouvelle du cruel assassinat de Carlos Hernández Mendoza, membre du Syndicat National de la Santé, du Front National de Lutte (FNL), de la Coordination des Organisations Populaires, Indigènes, Religieuses, Syndicales et Paysannes de l'Oriente (COPIISCO) et de l'Association Paysanne Camoteca du département de Chiquimula, ville de Camotán. PBI Guatemala a accompagné l'Association Paysanne Camoteca entre 2009 et 2012.
Le 8 mars 2013, nous avons reçu la nouvelle du cruel assassinat de Carlos Hernández Mendoza, membre du Syndicat National de la Santé, du Front National de Lutte (FNL), de la Coordination des Organisations Populaires, Indigènes, Religieuses, Syndicales et Paysannes de l'Oriente (COPIISCO) et de l'Association Paysanne Camoteca du département de Chiquimula, ville de Camotán. PBI Guatemala a accompagné l'Association Paysanne Camoteca entre 2009 et 2012.
Selon
l'information reçue, il a été tué par des tirs venus d'un véhicule
croisé lors de son retour du Honduras. Nous sommes profondément peinés
et choqués par cet horrible crime qui a mis fin à la vie d'un défenseur
des droits de l'Homme, un activiste engagé pour le bien-être de ses
collègues et de sa communauté.
Durant cette période, nous avons rencontré et accompagné Carlos Hernández à de nombreuses reprises, étant donné qu'il subissait - comme d'autres membres de l'Association Paysanne Camoteca- tout type d'agressions et de menaces, y compris des accusations judiciaires disproportionnées, en raison de son engagement pour la défense de la vie, de l'environnement, de la santé et des ressources naturelles.
En ce moment de profonde tristesse et de douleur, nous souhaitons exprimer notre solidarité avec sa famille, sa communauté et ses collègues des organisations et plateformes auxquelles il participait.
Nous espérons qu'une enquête sera ouverte rapidement pour éclairer ces évènements tragiques et que les responsables seront jugés, de façon à ce que ce crime ne reste pas impuni, et que l'espoir puisse enfin exister d'en finir un jour avec cette violence qui affecte terriblement le peuple guatémaltèque.
En même temps, nous voulons exprimer notre profonde préoccupation pour la situation d'attaques et de menaces auxquelles font face les organisations sociales et les défenseurs des droits de l'Homme dans cette région, comme d'en d'autres au Guatemala.
Finalement, nous appelons la communauté internationale à prendre les mesures qu'elle considère adéquates pour assurer la protection effective des défenseurs des droits de l'Homme au Guatemala, et tout particulièrement ceux qui, comme Carlos Hernández (ci-contre), ont déjà reçu des menaces en raison de leur engagement en faveur des droits économiques et sociaux.
PBI Guatemala - Ciudad de Guatemala, mars 2013